IX ème rencontre annuelle du réseau RUN

IX ème rencontre annuelle du réseau RUN

Nos étudiants sont rentrés de leur séjour au Québec après leur participation à la IXème rencontre annuelle du réseau RUN (Réseau international Universitaire de création Numérique). Qui de mieux, que ces derniers, pour en parler ?

 

Lorsque nous avons pris l’avion, le Samedi matin, très tôt (6h40 heure française), direction, dans un premier temps Montréal, nous ne nous attendions pas à tous vivre une expérience si belle, si particulière. Pour nous quatre, étudiants de l’UFR Ingémédia, c’était la première fois que nous allions mettre les pieds au Québec (attention, ne pas dire Canada pour les québécois !). Nous pensions partir, loin de la France, découvrir une nouvelle société, de nouveaux modes de vie, passer du temps entre nous, nous amuser, participer au concours et rentrer. Mais ce RUN 2016 fût tout autre.

 

A peine dans l’avion pour Rouyn-Noranda (en Abitibi-Témiscamingue, attention à bien le prononcer), que nous sommes déjà entrés dans le RUN. En effet, nous faisons déjà route avec des jeunes étudiants de Vélizy, qui deviendront, plus tard, des partenaires pour certains, des concurrents pour d’autres. A peine le temps de faire connaissance dans l’avion, que nous arrivons. On attend le taxi, on fait connaissance, on découvre la neige et le froid pour certain, et hop, nous partons direction le domaine Opasatica. Et en arrivant, c’est la claque. Le domaine est au bord d’un lac, presque gelé, blanc, entouré d’une forêt et de quelques habitations. On rentre, et on monte à l’étage direction nos chambres… Euh, les dortoirs, je voulais dire ! Car oui, nous avons passé une semaine à dormir dans des dortoirs, avec tout le monde, afin de resserrer encore plus les liens et de vraiment créer des échanges culturels. Puis arrive le premier soir, le premier repas, puis la première nuit. Le premier réveil à 5h30 du matin, à cause du réveil d’une personne, qui sonne en boucle ! Tout le monde s’en souvient. On se prépare, premier petit déjeuner version « Américaine » avec du bacon, des œufs, des patates. Et nous voilà déjà dans le bus, un magnifique « school bus » à l’américaine, jaune, comme dans les films. Une première pour nous. On arrive ensuite à l’UQAT, et après une brève présentation des lieux, nous voilà dans le vif du RUN : les premières conférences, et ce, pendant deux jours.

 

Lundi soir, premier feu de camp. Tout le monde rigole et s’amuse déjà. Les Tunisiens et les Québécois chantent, nous, les Français, on peine un peu dans ce domaine, mais on écoute, on apprécie ce moment conviviale où tout le monde est réunis. Il fait bon, il est tard, mais le feu qui brûle devant nous, nous tiens éveillé et nous pousse à profiter du moment présent. Puis, on retourne dormir. Mardi soir, création des groupes pour le concours étudiants ! A peine les groupes créés, que l’on nous demande de réaliser, en moins de 15 minutes, une prouesse de groupe, une petite présentation artistique (une danse, un chant, une scène…). Cela nous permet de nous rapprocher, d’apprendre à nous connaitre rapidement, mais aussi d’évacuer le stress et de nous lâcher. Une fois finis, les groupes se mettent dans leur coin pour apprendre à se connaitre, forces, faiblesses, capacités, qualités, défauts ! Mercredi matin, réveil difficile, mais cette fois-ci nous sommes au cœur du RUN : le concours étudiants débute aujourd’hui. Nous nous rendons donc à l’UQAT et on nous dévoile le sujet : réaliser un documenteur (web, vidéo, photos…) sur la ville de Rouyn-Noranda. Et hop, c’est parti. Chaque équipe prend place dans une salle, afin d’éviter d’être dérangé, puis les équipes commencent à pondre leur scénario, leur plan de tournage, comment va se dérouler leur journée… Jeudi soir, soirée de rush intensif, on nous installe une salle avec des matelas de sport pour nous reposer, mais nous sommes jeunes, nous n’avons pas besoin de ça, nous voulons réussir le concours et le remporter. Personne ne dort, tout le monde travail, finis ses montages, prépare sa présentation.

 

Et nous voilà déjà à Vendredi matin, la présentation finale, devant tout le monde, jury et étudiants. Chaque groupe passe, le tout dans la bonne humeur, le public rigole, est émerveillé, est content de ce qu’il a fait. Puis, nous retournons au domaine, afin de visiter la ville de Rouyn dans l’après-midi. Le soir, c’est la soirée de gala, petit jeu, musique, alcool (mais chut, il ne faut pas le dire) et un mélange, de rigolade et de tristesse. Car nous savons tous que demain, c’est le grand départ pour certains (Chinois, Français de Toulon), et que nous nous reverrons surement jamais. Mais on essaye de ne pas y penser, de profiter du moment présent, de profiter de l’instant et de s’amuser tant bien que mal. Et nous voilà déjà Samedi matin, entrain de finir nos valises, en disant au revoir à tout le monde. Des personnes qui nous ont marqué, des personnes biens, des personnes que l’on aura connu que trop peu de temps. Mais nous sommes obligés de rentrer, un dernier au revoir, et nous voilà dans le van direction l’aéroport. Une dernière soirée avec nos professeurs, en nous baladant dans la ville, en profitant de voir Montréal la nuit, en rigolant une dernière fois avec les professeurs Brésilien, et nous voilà près à partir pour de bon. A l’aéroport on recroise nos ami Tunisien, un petit instant avec un, un dernier au revoir, et nous voilà tous parti, en direction de nos chez nous. Et puis, dans l’avion, la tristesse nous envahit tous peu à peu, pourquoi ça n’a pas duré plus longtemps ?

 

Au fond, ce RUN fût, pour nous quatre, une expérience magnifique, que l’on ne regrette pas le moins du monde. Si c’était à refaire, nous re-signerions tous directement. Nous voulions remercier Cédric et Dominique pour l’organisation, mais aussi Mme Vézina Cathy et Mr Blanchard André de nous avoir accueillis dans leur belle région de l’Abitibi-Témiscamingue (toujours bien le prononcer), mais aussi nos quatre professeur, Mr Bonfils Philippe, Mr Ben Amor Samy, Mr Collet Laurent et Mr Durampart Michel, pour nous avoir permis de participer à ce RUN mais aussi pour les moments partagé là-bas. Merci aussi à toutes les personnes participants de près ou de loin au RUN : brésilien, chinois, français, québécois et tunisien. Mais également l'Université de Toulon et le partenaire TPM pour leur aide afin de subventionner ce projet. C’est grâce à des projets comme ça que des liens inter-culturels naissent, et que des échanges se créaient.

 

« Mais au fond, ce qui se passe au RUN, reste au RUN… »
AG.